Les Bols Chantants
Quand on parle de «Bols Chantants», s’il s’agit de pièces anciennes, les plus recherchées, on se réfère généralement aux bols tibétains.
S’il s’agit de pièces modernes, on se réfère aux bols fabriqués actuellement au Népal, en Inde, au Japon ou en Corée pour les bols métalliques, ou aux bols en cristal,fabriqués notamment aux États-Unis. Nous reviendrons sur ces derniers plus loin.
En Asie, l'usage d'objets « sonores » à des fins autres que le simple plaisir de la musique remonte à la plus haute antiquité.
L’origine des bols chantants……………………………………………….
Comment les bols chantants étaient-ils fabriqués ?……………….
Les bols en cristal……………………………………………………………..
Comment faire chanter un bol…………………………………………….
Utiliser les bols, pour soi et pour les autres………………………….
Comment choisir un bol chantant ?……………………………………..
Quelques exercices…………………………………………………………..
Mieux connaître son bol…………………………………………………….
Les Chakras……………………………………………………………………..
Bibliographie / Discographie………………………………………………
L’origine des bols chantants
Vers le XXème siècle av. J.C., les premiers empereurs chinois avaient un droit de préemption sur les plus belles « pierres sonores », souvent du jade, qui produisaient en les frappant un son dominant.
Des fouilles archéologiques attestent qu'en Chine, dès le VIème siècle av. J.C.,
étaient produites des cloches de plus de 50 kilos dites « deux tons » .
Elles produisaient deux notes différentes selon l'angle de frappe, ces deux tons en harmonie pouvant être produits simultanément.
Cloche suspendue – Dynastie Zhou – Vème s. av. JC
C'est plus tardivement, vers le Vème siècle avant J.C., que l'on trouve les
premières traces de bols chantants, les « bols jaillissants chinois » (Spouting Bowls).
Remplis d'une quantité d'eau précise, ces bols de bronze comportaient deux
poignées disposées symétriquement sur les bords, que l'on frottait de la paume des deux mains, produisant alors le jaillissement d'une fontaine ainsi qu'un son sourd et bourdonnant.
On possède très peu de renseignements sur l'usage réel des bols chantants.
Jusqu'à une époque récente, ils étaient considérés comme de simples écuelles
alimentaires ou, d'après des voyageurs plus curieux ou plus insistants, comme des bols à offrandes.
Les moines interrogés à ce sujet expliquaient que les offrandes disposées dans des bols au son harmonieux étaient plus agréables aux dieux…
Certains voyageurs plus au fait des traditions, à l'esprit plus ouvert, comme par exemple Alexandra DAVID-NEEL (v. bibliographie) soupçonnaient néanmoins que la vérité était plus complexe.
Alexandra David-Neel
Photographiée vers 1928 en costume de lama Dzogchenpa
En fait, l'utilisation des bols chantants ne relève pas des pratiques bouddhistes,mais trouve son origine dans le Chamanisme Bôn (Bôn Po).
Suivant les routes des caravanes, le Chamanisme originaire de Mongolie s'était
étendu vers le Sud, tandis que le Bouddhisme venu d'Inde traversait l'Himalaya vers le Nord. La rencontre de ces deux courants donna naissance au Tibet au mouvement animiste-chamaniste de Bôn.
Deux tendances se dessinèrent, coexistant pacifiquement : Le Lamaïsme,
essentiellement bouddhiste, teinté de croyances bôn, et le Culte Bôn proprement dit, un chamanisme issu du bouddhisme. Les premiers, majoritaires, portent le « bonnet jaune »,
c’est le groupe auquel appartient le Dalaï-lama. Les seconds portent le « bonnet rouge ».
On sait que les shamans de Mongolie, lors de cérémonies, utilisaient des crânes ou des calottes crâniennes humaines en tant qu’instruments de percussion. Certains bols très anciens présentent des évasements dont on pensent qu’ils s’inspirent des irrégularités présentées par les orbites et le foramen.
La présence des bols chantants au sein des lamaseries ne pouvant être niée par
les moines, ces derniers préféraient garder le secret sur leur utilisation « magique », et prétendre qu'ils ne servaient que de « bol à offrandes » ou d'écuelle alimentaire.
Les bols traditionnels ne sont plus fabriqués depuis une cinquantaine d'années. On sait qu'il en existe encore sur le marché, mais on les trouve de plus en plus difficilement.
Au Népal et en Inde, on a repris la production de bols dits « à simple paroi »,
généralement en cuivre. Malheureusement, lorsqu'on les compare à des bols anciens, on se rend compte que leur qualité n'approche en rien les authentiques bols himalayens. La différence est la même qu'entre un violon neuf, fabriqué industriellement, et le même instrument réalisé au XVIIIème siècle par un Maître Luthier !
On ne connaît presque rien des techniques de fabrication qui étaient utilisées. A vrai dire, on a du mal à simplement savoir QUI fabriquait les bols chantants !
Deux théories semblent plausibles, liant la fabrication et l'utilisation des bols.
La première, la plus ancienne, est généralement prônée par les moines tibétains
« Bonnets jaunes » :
Selon eux, Bols à offrande ou écuelles alimentaires, ces objets étaient fabriqués par
des moines dans les lamaseries ou par de simples artisans.
Dans ce cas, quelques questions se posent :
● Sur de nombreux bols anciens, on note des reprises, des ajouts, différentes
interventions dont le but ne vise que la correction des sons produits. Pourquoi ce travail long et laborieux, et surtout quelle est l'utilité du son produit par les bols ?
● Comment se fait-il parmi les moines que nul n'ait le souvenir des méthodes
de fabrication ?
● Pourquoi utiliser des alliages nécessitant autant de travail, alors que le simple bronze et le cuivre sont aussi plaisants à l'oeil ?
La deuxième théorie, plus récente, prend mieux en compte la coexistence des
courants chamanistes et bouddhistes dans la Chaîne himalayenne.
Selon celle-ci, les bols étaient fabriqués par des Chamans Bôn, ermites et
nomades, les moines des lamaseries se contentant d' utiliser les pouvoirs des bols au cours de cérémonies rituelles ou de méditations, et d'exploiter leurs vertus thérapeutiques.
En effet, quelle que soit l'origine des bols chantants, diverses utilisations sont
avérées : Bol à offrandes : les bols chantants sont présents dans de nombreux temples au Népal ainsi que dans les rares lamaseries tibétaines qui n'ont pas été détruites ou pillées par les chinois.
Ecuelle alimentaire : Les femmes enceintes, au Tibet, mangeaient dans ces bols.
Comme on a noté, en Europe, que l'utilisation de plats et de casseroles en fonte apportait une supplémentation alimentaire en fer, de même, on peut supposer que l'apport des différents métaux dont sont composés les bols permettait de renforcer l'équilibre en minéraux.
Ustensile médical : Les lamas-médecins utilisent les bols comme outil de diagnostic aussi bien que thérapeutique. Ils font résonner les bols, posés sur les parties du corps à traiter, pour rétablir l'harmonie. I instrument de méditation : C'est l'usage le plus connu en Europe. L'intensité de l'expérience, tant au niveau du son qu'à celui des vibrations, permet de « déconnecter » le mode de pensée rationnel et intellectuel au profit du « ressenti ». On pourrait considérer en cela que le bol chantant est un « raccourci » permettant d'accéder plus rapidement à la vacuité au sens bouddhiste, au « non-être » qui permet d'atteindre le non-vouloir et par là l'Illumination.
I nstrument de « r éalisation spirituelle » : Les 7 métaux employés correspondant aux 7 chakras, l'utilisation des bols est réputée aider à l'ouverture et au rééquilibrage des chakras pour libérer Kundalini .
Comment les bols chantants étaient-ils fabriqués ?
En l'absence de témoignages directs et de documentation sérieuse, il est
relativement difficile de retrouver quelles étaient les techniques de fabrication.
Il faut tout d'abord distinguer deux aspects : la réalisation proprement dite, et
l'élaboration de l'alliage complexe utilisé.
La réalisation : En se reportant aux techniques avérées dans cette partie du monde, on peut penser que la forme des bols était obtenue par martelage à froid, à partir d'une plaque de métal.
Le métal en fusion était versé sur une pierre plate, puis, après refroidissement,
travaillé avec un marteau et un tampon pour obtenir une forme ronde.
Le métal était alors étiré au maximum de son point de rupture.
Les marques et les gravures étaient travaillées au poinçon. Sur certains bols, on note des réparations apparentes, des traces de limage et des irrégularités.
Cela correspond à la phase de « mise au point », pour affiner la qualité du son
produit.
Bol népalais gravé au poincon
Pour chaque bol commandé, une série était fabriquée. Si le son était
qualitativement identique pour tous ces bols, il existait de subtiles variations de l'un à l'autre, notamment dans les tons supérieurs.
Ceci explique qu'en dépit de l'arrêt de la fabrication des bols authentiques, le
marché ne soit pas encore totalement tari. Mais pour combien de temps…
On ignore tout aussi des méthodes utilisées pour calculer la sonorité et régler le son des bols.
Des négociants occidentaux s’évertuent à repérer pour en faire le commerce, des bols formant des séries cohérentes pour nos oreilles.
En général, les séries qu’ils proposent commencent au Do, note associée au
chakra racine MuladHara, pour monter jusqu’au Si, associé au chakra couronne
Sahasrara.
Les bols modernes, fabriqués au tour, ou les bols en cristal, délivrent un son pur et facile à calibrer.
Mais aucun d’entre eux, aussi pur qu’en soit le son, ne possède les différentes
harmoniques et la profondeur des authentiques bols himalayens !
Le deuxième aspect concerne l'alliage utilisé.
Les analyses chimiques de l’alliage confirment la tradition selon laquelle 7 métaux étaient employés, chacun correspondant à la fois à une planète et à un chakra. Certains bols, cependant, en contiennent 6 ou 8, certains à l’état de traces, ce qui s’explique par l’utilisation de métaux peu raffinés.
• Or : Soleil – associé au Chakra de la Couronne (Sahasrara)
• Argent : Lune – associé au chakra du Front (Ajna)
• Mercure : Mercure – associé au chakra de la Gorge (Visuddha)
• Cuivre : Vénus – associé au chakra du Coeur (Anahata)
• Fer : Mars – associé au chakra du Plexus Solaire (Manipura)
• Etain : Jupiter – associé au chakra de la Rate (Svadhisthana)
• Plomb : Saturne – associé au chakra Racine (Muladhara.)
Tous les bols ne contiennent pas forcément les mêmes proportions de ces métaux, ce qui explique les différences d'aspect, du noir mat au doré le plus brillant.
On rapporte que les bols les plus « puissants » contenaient du fer météorique,
récolté en altitude. On connaît plusieurs météorites ferreuses d’origine himalayenne, dont l’analyse montre la présence de métaux rares à l’état de traces.
Météorite de fer (380 g.)
récoltée en 1974 au nord de Shigatse – Tibet
L'aspect le plus troublant concerne la fusion de cet alliage. Selon un ingénieur, ces alliages « à froid » ne seraient pas possibles à réaliser artisanalement en France, sauf peut-être en haut du Mont Blanc !
Il faut tenir compte du fait que cette fusion était réalisée en altitude, parfois à plus de 5000 m, où les réactions physiques d'ébullition et de fusion sont très différentes de celles observées au niveau de la mer.
Là encore, témoignages et documents font cruellement défaut, les moines
forgerons Bôn ayant fait les frais de l’extermination menée par le gouvernement chinois.
Lama officiant au Ladakh
Les bols en cristal
On trouve un autre type de bol chantant utilisé en musicothérapie et par certains thérapeutes holistiques : les « Crystal Bowls », bols en cristal, ou en cristal de roche.
Techniquement, il s’agit en fait de pièces en verre de silice pure, obtenu à partir de quartz cristal, généralement originaire du Brésil ou de Madagascar.
Ce verre est obtenu par fusion du cristal de roche à plus de 2000 °C, qui donne des lingots de silice pure et parfaitement limpide parce que la fusion se fait sous vide et que les grains de quartz s'agglutinent les uns aux autres. Les bols sont ensuite moulés ou soufflés à partir de ces lingots de ce verre.
Le verre de silice pure possède des caractéristiques techniques intéressantes
: il résiste à la corrosion, aux hautes températures, aux chocs thermiques, aux influences électriques.
Son faible coefficient de dilatation permet des changements de température
brutaux.
Bonnes caractéristiques d'isolation électrique même à hautes températures.
Densité 2,2 ; dureté 6 à 7 ; indice de réfraction 1,4585 ; teneur en SiO2 99,99%
minimum ; PF plus de 1700 degrés.
La production industrielle de ce type de verre est parfaitement maîtrisée. Le
verre de silice pure est utilisé dans les systèmes optiques haut de gamme, les télescopes, lampes halogène, isolateurs électriques de haute température, tubes de gros diamètre pour l'industrie nucléaire, supports de catalyseurs, vaisselle de laboratoire,dans l’industrie
des semi-conducteurs, les verres de montre, et bien sûr pour produire fibre de verre et fibre optique !
Les bols chantants produit à partir de ce matériau peuvent être transparents,
d’aspect givrés ou colorés, en fonction d’adjuvants divers : platine, or, argent, indium ou d’autres roches cristallines telles que l’améthyste, le quartz rose, la moldavite.
De gauche à droite : Bol « Or » Bol « Platine » Bol « Quartz rose “ Bol “Alethyste Bol “Moldavite”.
L’industrialisation de leur production permet de garantir une qualité égale, et des caractéristiques précises.
A la différence des bols métalliques, les bols en cristal produisent une note
unique, vous ne pouvez pas obtenir d’harmoniques. Je n’ai eu qu’une seule fois l’occasion de manipuler ce type de bols, mais j’ai cru remarquer que la note restait stable quelque soit la partie du corps au-dessus de laquelle on les faisait chanter.
En utilisation thérapeutique, il est donc nécessaire de posséder au minimum une série de 7 bols correspondant à chacun des 7 chakras.
Leur « stabilité » fait d’eux un instrument idéal pour les concerts de bols. De
plus ils ont une qualité esthétique certaine. Musicien et sonographe, Frédéric Nogray les met en scène lors de ses performances musicales.
Comment faire chanter un bol :
Tant qu’instrument de musique, le bol chantant se classe dans les instruments à percussion de la famille des idiophones1.
Il existe principalement deux techniques pour utiliser un bol : En le frappant et en le frottant.
Les sons produits sont complètement différents en fonction de la technique
employée, de l’instrument utilisé sur le bol (appelé le « fouet »), et de la partie du bol sollicitée.
En général, on adapte la taille du fouet à celle du bol.
Pour frapper un bol, il est nécessaire d'avoir une « mailloche » ou « fouet ». Il en existe de toutes tailles, faisant appel à de multiples matériaux, le plus souvent en bois.
Vous pouvez utiliser tout instrument de percussion classique, le meilleur résultat étant obtenu avec ceux qui sont recouverts de feutre, de fourrure ou de tissu. J’ai obtenu un son intéressant musicalement avec un « balai » de batterie de jazz !
Différents types de mailloches et de fouets.
Pour faire chanter un bol en le frottant, il faut utiliser votre fouet sur le bord
extérieur ou intérieur en un mouvement circulaire, comme on fait parfois chanter les verres de cristal.
Pour cela, maintenez le sur la paume de la main, ou, s'il vous semble trop lourd, posé sur une surface ferme. Une prise trop prégnante éteindrait le son du bol.
Il existe des coussins ronds et fermes parfaitement adaptés à cet usage.
Un anneau de caoutchouc fonctionne également très bien.
J'ai même expérimenté avec succès un simple élastique !
Pour « lancer » plus facilement le son, frappez légèrement le haut du bol. Avant que le son ne s'éteigne, effectuez des mouvements circulaires avec le fouet sur le bord extérieur.
Technique du bol « frotté ».
Une autre technique, couramment utilisé dans les applications thérapeutiques,
consiste à maintenir fermement le bol en appuyant un doigt sur le fond, à l'intérieur, et effectuer un mouvement continu d'aller-retour avec le fouet sur le bord.
Vous sentirez très vite le moment où le son prend de l'ampleur. L'erreur commune est alors d'accélérer le mouvement. Au contraire, il faut tourner doucement, en augmentant la pression du fouet sur le bol.
Vous pourrez expérimenter divers types de fouet, un des plus simples, mais des plus efficaces, consistant en un pilon de bois d'olivier que vous pourrez recouvrir d'une bande de cuir brut, voire de chatterton,ou de chambre à air de vélo,
Bol style Bouddha .
En général, essayez d'adapter la taille de la mailloche à celle du bol. Pour frapper votre bol, essayez de varier la force ainsi que le point d'impact.
Utiliser les bols, pour soi et pour les autres
Si vous possédez ou faites l’acquisition d’un bol chantant, j’espère bien que ce n’est pas pour le transformer en joli bibelot !
Ce serait le plus sûr moyen de tuer votre bol !
Il semble en effet qu’un bol régulièrement utilisé voie se produire une subtile
réorganisation de ses molécules.
Si votre bol ne sonne pas parfaitement, persévérez, c’est peut-être tout autant un manque d’expérience de votre part que le fait qu’il ait besoin de travailler un certain temps avant de libérer toute son énergie.
Faites-le sonner tous les jours, au moins 10 minutes. Vous vous rendrez également compte que, comme nombre d’instruments de musique, il faut le faire « chauffer » avant de jouer.
Vous pouvez utiliser votre bol sur vous-même ou sur les autres, que ce soit
pour accompagner votre méditation, dans un but thérapeutique ou…pour votre
plaisir.
On peut caractériser les bols en termes de Yin & Yang : Plus le bol est grave, plus il est Yin et en relation avec le plus manifesté et le bas du corps. Plus il sonne aigu, plus il sera en relation avec l’énergie Yang, le subtil et l’éthéré.
Sur vous-même : C’est un formidable raccourci pour la méditation.
Après un QiGong, par exemple, profitez de l’ouverture des méridiens pour travailler avec votre bol.
Lorsqu’il est « chaud », concentrez-vous et abandonnez-vous à ses vibrations.
Vous pouvez l’utiliser sur les « grands points », en vous laissant guider par vos
impressions. Si vous ressentez une impression désagréable, n’insistez pas sur la région concernée, changez de tonalité ou de technique (frotté/frappé)
Voici une proposition de « programme » :
Essayez d’obtenir des sons graves pour le bas du corps, puis de plus en plus aigu en remontant vers la tête.
En frottant le bol (sons graves) et en le frappant au maillet de feutre:
• Sentez l’énergie se répandre par la Fontaine Jaillissante,
• remontez vers les Points de la cheville
• la face interne du genou ou le creux poplité
• le périnée
• le Hara et les grands points de la ceinture (4JM & 6 TM et VB26, VB27, VB28)
• le plexus et le coeur
• la gorge (E9 point des Rencontres humaines)
• les lèvres
• le 3ème oeil
• le point des 100 réunions (20 TM)
Puis effectuez le chemin inverse.
Utilisation thérapeutique :
On peut utiliser les bols chantants pour donner un « massage sonore »ou pour
traiter énergétiquement des régions bloquées.
Le set de bols idéal comprend 7 bols, chacun d’entre eux accordé à un des 7
chakras. Ces groupes de bols sont rares, et leur prix peut dépasser 10 000 $ !
Ces sets complets sont utilisés par des thérapeutes spécialisés. On peut cependant
faire beaucoup de choses avec un seul bol, quand on l’a suffisamment « apprivoisé » !
Bol utilisés par un therapeute américain
Une séance de bol chantant est une expérience agréable, parfois troublante.
L’usage des bols en massage amène une profonde détente, un lâcher prise, qui
peut bénéficier à un sujet tendu ou stressé.
Comme pour un shiatsu, n’oubliez pas de rester en contact avec votre patient,
visuellement, par l’intention et par le coeur.
Sur certains sujets, l’effet produit ira jusqu’à un voyage onirique, une immersion dans la vibration, des visions colorées, et, à l’extrême, une construction onirique basée sur des figures archétypales.
N’oubliez pas qu’il s’agit là de pratiques d’origine chamaniste…
Si vous offrez une séance de bol chantant, adoptez une attitude de guide
bienveillant, prenez la totalité de la personne en charge, et, surtout, évitez
l’atterrissage brutal !
Après le massage, gardez le silence jusqu’à ce que le receveur reprenne pied avec la réalité, en faisant éventuellement régulièrement sonner un petit bol, comme une clochette, marquant le retour à la réalité.
Déroulement d’une séance (travail avec un seul bol):
Le patient est allongé confortablement sur le dos.
Vous pouvez lui surélever légèrement les pieds et/ou placer un coussin sous la tête. Placez-vous à sa tête en seïza, faites sonner doucement le bol pour induire une détente.
Laissez- lui le temps de « rentrer » dans la vibration.
Lorsque vous notez une détente, continuez à faire sonner le bol en le passant audessus de la tête, à 20 cm au-dessus du 3ème oeil. La vibration va s’installer dans les cavités crâniennes.
Sans cesser de faire chanter le bol, déplacez-vous vers les pieds, sur le trajet du méridien Jenn Mo, sans insister sur les régions traversées. Il s’agit là de l’équivalent de la « Prise de contact » du Sei Shiatsu.
Lorsque vous êtes arrivé au niveau des pieds, installez vous et faites résonner le bol à proximité (5cm) des Fontaines jaillissantes. Insistez, frôlez la plante des pieds avec le bol.
Remontez rapidement le long des jambes (on peut insister sur les grands points, 41E, 36E, 38E..) pour arriver au bassin et à la sphère digestive.
Comme lors d’un auto-massage, les régions à traiter seront celles des grands
points énergétiques, et des chakras.
Vous remarquerez que le son du bol varie en fonction de l’endroit du corps
sur lequel on le pose ou au-dessus duquel on le tient.
Bien souvent, le son est plus grave vers le bas du corps.
Cela est normal.
Vous utiliserez votre sensibilité et votre intuition pour reconnaître ces
variations.
Il arrive aussi qu’à certains endroits du corps, le son change brutalement. Il
se « casse », peut même s’étouffer, voire sonner « faux ».
Cela indique un déséquilibre énergétique de la région concernée.
Il faut alors faire travailler le bol jusqu’à ce qu’il retrouve un son clair.
On traitera donc les différentes régions en remontant jusqu’à Paé Roé.
Pour finir la séance, on redescendra jusqu’au Hara, ou aux Fontaines jaillantes.
Variantes :
Si vous possédez plusieurs bols, ils seront disposés autour du receveur, les plus graves vers les pieds, les plus clairs vers la tête. Vous les utiliserez les uns apèrs les autres en fonction de leurs propriétés et des régions à traiter.
– Dos :
On peut aussi travailler le dos, le sujet étant allongé sur le ventre.
On travaillera alors du haut vers le bas,
–
● en survolant le Méridien Tou Mo ( de 20 TM à 14 TM)
● puis le Méridien Vessie, en insistant sur Ming Men.
● On pourra insister ou poser le bol sur 15V, point Shu du Coeur, et de manière générale sur les points Shu correspondant aux organes à rééquilibrer.
Travail assis :
Le sujet s’installe assis, en lotus, en seïza ou en tailleur, voire assis sur un tabouret. On pourra alors
● commencer au Hara
● remonter le long du Jenn Mo,
● redescendre le long du Tou Mo en insistant sur Ming Men (4TM),
● descendre au sacrum,
● remonter jusqu’à 4TM,
● faire le tour du sujet (Vaisseau ceinture),
● remonter Tou Mo,
● descendre Jenn Mo en insistant sur 17 RM, Centre de la poitrine,
● et terminer sur 6 Jenn Mo « Qihai Tan Den ».
Manoeuvres :
● On peut poser le bol sur le ventre, au niveau du nombril. On le fera alors chanter en
le maintenant d’un doigt posé sur le fond.
● Au niveau de la tête, on peut passer le bol lentement de gauche à droite, en suivant un chemin allant de 21 VB côté gauche à 21 VB côté droit, et passant par le sommet du crâne. Cette manoeuvre est réputée rééquilibrer les deux hémisphères du cerveau.
Pendant le massage sonore, on essaiera de privilégier les sons graves pour le
bas du corps, et les sons clairs pour la partie supérieure.
Précautions :
Il ne faut jamais utiliser les bols posés directement sur les régions
inflammatoires.
En cas d’arthrite ou de rhumatismes, les vibrations induites pourraient aggraver les symptômes ou déclencher une crise !
J’ai remarqué l’efficacité des grands bols, aux sons graves, pour débloquer
la sphère digestive. Attention cependant, cela peut provoquer une diarhée
passagère …
Contrôlez en permanence l’état de détente du sujet, à son expression faciale.
OUVREZ VOTRE COEUR, DEPLOYEZ VOS « ANTENNES », ET LAISSEZ
PARLER VOTRE INTUITION DE THERAPEUTE..
Comment choisir un bol chantant ?
Il existe une variété infinie de bols chantants, différant en forme, taille, son, et
couleur.
En règle générale, plus le bol est grand, plus le son produit sera grave. Certains
petits bols produisent un son cristallin, parfois à la limite de l'audible.
Leur couleur est fonction de leur état d'oxydation d'une part, et d'autre part des proportions des métaux qui composent son alliage.
Les bols peuvent comporter des gravures, motifs géométriques ou inscriptions. Les bols originaires du Népal portent parfois, gravé à l'intérieur, le nom de leur propriétaire en Devangiri.
Certains bols sont gravés, sur le bord intérieur, d'une ligne qui semble indiquer un « niveau » de remplissage. En effet, lors de certains rites, ils étaient remplis d'eau jusqu'à la hauteur indiquée.
Certains de ces bols sont appelés « Starbowls » ou Bols Cracheurs :
Lorsqu'ils sont remplis d'eau et qu'on les fait résonner, une fontaine de gouttelettes s'en élève, parfois jusqu'à plus de 10 cm .
On connaît également des bols dont les gravures font penser à un calendrier. Si le mode d'emploi exact s'est perdu, il semble qu'ils aient été utilisés pour déterminer si l'énergie cosmique était en harmonie avec le bol.
Une goutte d'eau était déposée au fond du bol, et ses réactions avec la résonance indiquaient le meilleur » jour astrologique ».
Vous pouvez aussi vous laisser guider par vos préférences esthétiques, mais quoi qu'il en soit, prenez toujours le temps d’écouter un bol avant d'en faire l'acquisition !Pour comprendre l'effet thérapeutique produit par les bols chantants, il faut brièvement rappeler quelques notions de base :
● Le son est vibration .
Les sons font vibrer l'air, qui transmet la vibration à nos tympans. De même, il fait vibrer l'eau, dont notre corps est composé à plus de 80%. Cela explique la notion de « massage sonore », redécouverte récemment en Occident par le biais de la musicothérapie.
● Le son est harmonie.
Si l'on produit, en même temps, deux sons différents, certaines associations nous sembleront mélodieuses tandis que d'autres nous feront grincer des dents. Ces réactions sont souvent interprétées en termes de « plaisir/douleur ».
● La synchronicité.
Dès le XVIIème siècle, Christian Huyghens, savant hollandais, avait remarqué que deux pendules placées côte à côte avaient tendance à adopter exactement le même rythme sans intervention. On appelle ce phénomène « vibrer en phase» ou « osmose ».
Un exemple bien connu illustre parfaitement l'action du son sur la matière : Le verre de cristal qui se brise à l'émission d'un contre-ut par une chanteuse soprano . Le verre se met à vibrer, et, si la note est tenue plus longtemps, il explose littéralement.
De même, les bols chantants agissent au niveau de nos cellules. Ils émettent une vibration qui fait réagir tout notre corps.
Cette vibration est fonction de la composition de l'alliage, mais aussi de la forme du bol, de la mailloche ou du fouet employé, de la vitesse et de la pression avec lesquelles on frotte le bol, etc..
L'usage du bol chantant produit une vibration particulière, à laquelle réagissent chacune de nos cellules, chacun de nos organes.
Lorsque le phénomène de vibration en phase se produit, l'ensemble du corps est « accordé » sur la même fréquence, comme dans un orchestre, quand tous les instruments sont accordés sur le même LA.
Chaque organe va ensuite reprendre sa fréquence propre, en harmonie avec tous les autres. Pour choisir « son » bol, il n'est d'autre solution que de se fier à son instinct. Faites-le résonner, écoutez-le, tout d'abord avec vos oreilles puis avec tout votre corps en le plaçant à diverses hauteurs. Ressentez-le. Prêtez attention aux impressions et aux images qui vous viennent à l'esprit.
Le même bol peut avoir une action calmante sur certaines personnes, et avoir
l'action inverse sur d'autres. Essayez d'associer le son à une couleur, une forme. Plus cette association sera facile et « évidente », plus vous pourrez vous fier à vos sensations.
Un des critères de base est bien évidemment la « longueur » du son produit,
certains bols exceptionnels résonnant pendant plusieurs minutes !
Si vous avez le moindre sentiment de rejet, n'hésitez pas, c'est qu'il n'existe
pas d'harmonie entre vous et ce bol.
Lorsque vous avez réduit votre choix à 2 ou 3 bols, procédez de la manière
suivante :
• Placez le bol sur une surface plane comme une table, recouverte d'un drap ou d'un tissu.
• Placez un doigt au fond du bol pour l'immobiliser.
• Frappez-le doucement avec la mailloche ou la phalange de l'index, sur le bord extérieur, aux 2/3 environ de sa hauteur.
• Répétez deux ou trois fois ce geste et laissez le son se développer.
• Prenez-le dans une main, frappez-le en le portant à hauteur du nombril, puis du sternum, de la gorge et enfin de la racine du nez.
• Si une sensation de détente, de bonheur et de chaleur vous envahit, alors plus de doute : vous avez trouvé LE bol qui vous était destiné !
Quelques exercices
pour vous familiariser avec votre bol :
● Commencez par vous asseoir confortablement, sur une chaise de préférence. Etirez-vous,
relaxez-vous. Eliminez les bruits « parasites » de votre pensée.
● Prenez votre bol , posez-le sur la paume de la main gauche (droite si vous êtes gaucher).
Tenez-le à hauteur du sternum et frappez-le doucement mais de manière déterminée.
● Ecoutez le son dans sa totalité, pour simplement l'apprécier. Ne cherchez pas à l'analyser
● Réécoutez-le de la même manière les yeux clos, en le suivant le plus longtemps possible.
● Lorsque le son du bol s'est éteint, recommencez en le portant à hauteur des Chakras du coeur, de la gorge, de la racine du nez et de l'occiput.
● Analysez vos sensations. Elles ne peuvent pas vous tromper; il existe souvent une affinité entre un bol et un Chakra particulier, qui se manifeste par une sensation de chaleur revigorante, et une impression nette : Relaxation, soulagement, impression d' ordre ou à l'inverse stimulation. Cela peut aller jusqu'à l'excitation, l'agacement. Il faut immédiatement arrêter, et vous rappeler que, sur vous, ce bol a une action stimulante lorsque vous l'utilisez
sur certains points. Ne les stimulez que si vous en ressentez le besoin, en « dosant » votre séance.
● Concentrez-vous sur le son. Intériorisez-le, savourez-le et essayez de l'associer à une couleur, puis à une forme géométrique.
● Plusieurs sons distincts sont produits en même temps . Distinguez-les, quel est leur rythme propre, puis relatif aux autres. Certains bols émettent distinctement un AUM qui peut sembler s'éloigner ou effectuer un cycle. Suivez ces rythmes les uns après les autres, puis deux à deux, etc…
● Après avoir frappé le bol posé devant vous, sentez les vibrations qui en émanent en plaçant vos mains en coupe le long de ses flancs et à l'intérieur.
● Approchez-le de votre bouche, jusqu'à sentir la vibration sur vos lèvres puis votre langue. Aspirez doucement, puis soufflez.
● Essayez de chanter en même temps que votre bol, par exemple en prononçant un son continu qui va du A au O, du A au E. ● Essayez le plus connu des mantras : AUM . Il est composé des 4 sons de la Création : A, U (prononcez OU), M et le dernier, le silence qui les contient tous .
● Chantez ces notes en approchant vos lèvres du bol.
● Mettez un peu d'eau au fond de votre bol, faites-la tourner le long des parois, puis frappez et frottez votre bol. Observez les vaguelettes qui dessinent la forme de la vibration, comme un mandala.
● EXPERIMENTEZ ! Variez la force, la vitesse et la pression du fouet. Essayez de recouvrir le fouet de diverses matières : tissu, caoutchouc, chatterton, etc.… Essayez divers ustensiles en bois divers, plus ou moins durs.
● Eva Rudy Jansen (v. Bibliographie) raconte que pour sa part, elle obtient un résultat inégalé d'un de ses bols en utilisant un manche de couvert à salade en teck ! Certains utilisent même des archets de violon sur le bord de leurs bols.
Mieux connaître son bol chantant
Si vous possédez un ou plusieurs bols, vous aurez remarqué leurs affinités avec tel ou tel chakra, ainsi que le fait que le son produit diffère en fonction de la technique utilisée (frappé ou frotté).
Vous pouvez utiliser un diapason électronique pour apprendre à mieux connaître votre bol.
Voici par exemple de ce que j’ai appris de mes 4 bols.
Ces bols proviennent d’un des monastères entourant le stûpa de Boddhanath, près de Kathmandu, au Népal.
Le « Saladier Chantant » : Ce grand bol produit un son puissant, assez sourd. Au diapason, il produit un Mi bémol lorsqu’il est frotté. Lorsqu’il est frappé, la note est au demi-ton entre le La et le Si.
Frotté, il sera associé au chakra du plexus solaire, Manipura. Il peut être posé au niveau du sternum, pour aider à lâcher prise, pour rétablir la circulation d’énergie de la poitrine vers les mains. Il sera utilisé en début de séance, pour favoriser l’ouverture.
Frappé, il est associé à la fois au chakra du front (Ajna) et au chakra Couronne
(Sahasrara). Il contribuera à ouvrir le 3ème oeil et Paé Roé, et aura une influence sur les couches les plus spirituelles, les plus Yang.
Ma série de bols et leur mailloches
Le Bol Moyen : Au diapason, il produit une note entre le La et le La bémol lorsqu’il est frotté. Frappé, il produit un Ré.
Frotté, il sera associé au chakra du Front (Ajna), et à l’ouverture du 3ème oeil. Il aidera à la prise de conscience du Soi, à la compréhension du monde extérieur.
Frappé, il sera associé à Svadhistana, permettra de relâcher la sphère émotionnelle.
Les Chakras
Les chakras sont les 7 points précis où se rencontrent les énergies des différents niveaux.
Un des chemins vers l'Illumination consiste à éveiller Kundalini,
représentée sous la forme d'un serpent femelle lové autour du bas
de la colonne vertébrale, et à lui faire ouvrir un à un les 7 chakras,
souvent représentés sous la forme d'un bouton de lotus.
Chakra de la Couronne (Sahasrara)
Centre de la Conscience Cosmique,
Centre du »Je Suis »
Localisation: Sommet de la tête
Couleur: Violet
Note : Si
C’est le le chakra du principe de l’autorité, de la guidance.
C’est le chakra relié au cerveau et au système nerveux.
Il est posé au sommet du crâne. A ce niveau de conscience, nous nous ouvrons à l’état divin, à la guidance divine. C’est le siège de l’âme. C’est le chakra des sources de direction et d’intuition.
Chakra du Front (Ajna)
Centre de la Conscience consciente, Troisième OEil
Localisation: Centre du front
Couleur: Indigo, Bleu de Minuit
Note : La.
C’est le siège de l’hypophyse qui dirige le système endocrinien. Nous avons en effet une glande endocrinienne au niveau de chacun des chakras. Ce sixième chakra est le siège de la spiritualité, c’est là que nous programmons l’expérience de notre vie.
Chakra de la Gorge (Visuddha)
Centre de la Corne d’Abondance
Localisation: Base de la gorge
Couleur: Bleu ciel
Note : Sol
Il gère la voix, la gorge, la thyroïde, le larynx, et influence l’expression de soi. Savoir
donner, recevoir. C’est le chakra de la créativité et de la communication, et c’est aussi
celui de l’audition.
Chakra du Coeur (Anahata)
Centre de l’Amour Vivant,
Localisation: Centre de la poitrine
Couleur: Vert émeraude
Note: Fa
C’est le chakra de l’amour inconditionnel, du pardon et de l’acceptation. Sur le plan physique, il correspond au coeur, aux poumons, à l’immunité. C’est le chakra de la respiration, primordial dans le chant. Le thymus, relié à cet état de conscience, développe le système immunitaire.
Chakra du Plexus Solaire (Manipura)
Centre du Pouvoir,
Localisation: Plexus solaire.
Couleur: Jaune
Note : Mi
Sur le plan physique, Manipura est en relation avec le système digestif, la peau, les muscles, les yeux. Sur le plan de la conscience, il représente la liberté d’être soi, le lâcherprise, la volonté, le mental, l’identification de soi.
Chakra de la Rate (Svadhisthana)
Hara, Centre de la sensation
Localisation : Centre de l’abdomen
Couleur : Orange.
Note : Ré
Svadhistana est relié à la sexualité, au plaisir, aux émotions et à la reproduction. Il se situe
dans le bas du ventre. Ce deuxième chakra est aussi celui des émotions.
Chakra Racine(Muladhara.)
Centre de la Sécurité
Localisation: Le périnée, le point entre l’anus et les organes sexuels.
Couleur: Rouge
Note : Do
Muladhara agit sur les hanches, les jambes, les pieds, le squelette, le principe
d’élimination et les dents. Il est en corrélation avec la Terre . Au niveau de la conscience, il représente la confiance, la sécurité.
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Bibliographie
Le Modernisme bouddhiste (1911), le Bouddhisme du Bouddha (1911), Voyage
d’une Parisienne à Lhassa (1927). Alexandra David-Neel
Alexandra David-Neel naquit en France, à Saint-Mandé en 1868. Exploratrice et écrivain français elle effectua plusieurs voyages en Asie à partir de 1891. De 1914 à 1916 elle décida de faire retraite dans l’Himalaya, où elle mena l’existence d’un ermite. En 1924, elle fut la première Européenne à se pénétrer à Lhassa, capitale du Tibet et siège du dalaïlama.
Elle dut se déguiser en moine tibétain pour entrer dans la ville, alors interdite aux étrangers. On lui doit de nombreux ouvrages par lesquels elle rapporta ses voyages en Asie, et contribua à faire connaître le bouddhisme en France.
Le bol chantant, Autotransformation et thérapie par le son, Anneke Huyser
L’auteur explique le symbolisme des bols et des baguettes, les correspondances entre métaux et planètes, les fréquences des couleurs, les principes thérapeutiques du son et de la couleur, les informations de base sur les sept plus grands chakras, la manière dont
les bols agissent sur les chakras, les massages par les bols, etc. Contient des exercices pratiques.
116 pages – Broché – 13.5 x 21 – Nombreuses photos N&B -ISBN 90.74597.42.4 – 2000
Les bols chantants, Tingsha, Dorje et Clochettes
Eva Rudy Jansen Les bols tibétains ou népalais fascinent les occidentaux. L’auteur nous plonge dans les mystères du fonctionnement du son et des ondes vibratoires Il explique la technique d’utilisation des bols, mais aussi la manière d’acquérir son propre bol chantant. Sont étudiés aussi deux autres instruments complémentaires : les tingsha (formées de deux
cymbales) et la clochette (ou dorje).
96 pages – broché – 13.5 x 21, Illust. en N et B – ISBN 90.800594.6.3 – 1990
Internet
Sur le site www.bodhisattva.com, vous pouvez trouver de nombreuses informations sur
les bols chantants, particulièrement un entretien avec Lama Lobsang Leshe à l’adresse
http://www.bodhisattva.com/hp00.htm, intitulé « Singing bowls, a historical perspective »
Discographie
Parmi les artistes utilisant les bols chantants, en métal ou en cristal, on peut citer Hans de Back et Rainer Tillman, et, en France, Frédéric Nogray, qui organise des performances publiques.
Hans de Back
• Singing Bowl Meditation (Label : Binkey Kok)
• In Concert (Label : Binkey Kok)
• Gong Meditation (Label : Binkey Kok)
Rainer Tillmann / Hans de Back
• Ancient Treasures (Label : Binkey Kok)
Rainer Tillmann
• Sabda – The Purity of Sound (Label : Binkey Kok)
• Nada-The Sound of Planets / I (Label : Binkey Kok)
• Nada-The Sound of Planets / 2 (Label : Binkey Kok)
• Sounds for Healing / 1 (Label : Binkey Kok)
• Sounds for Healing / 2 (Label : Binkey Kok)
Danny Becher
• In Resonance (Label : Oreade)
Vlasta Marek
• Tibetan Bowls Overtone Music (Label : Oreade)
Klaus Wiese
• Touch of Silence (Label : Aquarius International)
©2007 Pascal DELAMAIRE pour l’Association Internationale de Shiatsu Traditionnel
www.shiatsu-aist.org Stage Buthiers – juin 2007