Christian BORDES Imagerie Électro-photonique - Formation à la santé globale - Conférences, Stages & Séjours

Interview pour la chambre des ostéopathes

LA NÉCESSITE DE DÉMONTRER POUR POUVOIR VALIDER

Utilisation de la caméra Korotkov dans la pratique ostéopathique

C.B : La Chambre a toujours su s’entourer depuis sa création d’experts de haut niveau dans différents domaines. A l’heure où sont écrites ces lignes est née une autre forme d’expertise qui est validée au plus haut niveau scientifique international. Grâce aux travaux d’une équipe universitaire russe, une ouverture est faite à notre profession afin de démontrer toute la subtilité du travail ostéopathique en image ! A l’heure ‘ où s’ouvre l’Europe, nous avons voulu regarder ce qui se passe au-delà de nos frontières…

INTERVIEW Du nouveau en imagerie : quelques explications sur le System GDV -EPC (Electro-photonic caméra) du Pr. KOROTKOV (Université de St Petersbourg) par Christian Bordes.

L’Echo : Christian BORDES, ostéopathe D.O. et sportif de haut niveau, ta démarche nous a particulièrement intéressé, car, notre discipline a besoin de tous les moyens susceptibles de valider notre pratique y compris les plus avant-gardistes. Peux-tu nous dire ce qui t’a amené à t’intéresser à ce type de pratique dans le domaine de l’imagerie et surtout pourquoi tu en est devenu un ardent promoteur ?

C.B. : En tout premier lieu, c’est la curiosité qui m’a attiré vers cette technique d’investigation, mais c’est surtout le désir de démontrer d’une manière rationnelle et reproductible ce qui pouvait jusqu’alors s’avérer comme indémontrable !
En effet, formé à l’ostéopathie dès les années 88, je me suis passionné pour la nutrition et la gymnastique médicale chinoise. Tout ceci m’a permis de faire une synthèse personnelle à laquelle il manquait quelque chose : les preuves. Je ne veux pas parler bien sûr de l’état des patients qui eux s’améliorent très vite mais de preuves tangibles pouvant démontrer toute la subtilité et l’efficacité de manœuvres ostéopathiques telles que celles que nous pratiquons. Ma rencontre avec un ingénieur physicien, Jean Mars, a fait basculer les choses très rapidement. Voilà près de 7 années que je pratiquais à mon cabinet l’imagerie énergétique dans mon propre laboratoire. Toutefois, cela exigeait une infrastructure technique adaptée avec un véritable « laboratoire », pièce noire dans laquelle je pratiquais mes clichés. Par bonheur, et chose que j’ignorais, une équipe universitaire de scientifiques russes, sous l’impulsion du Pr. Konstantin Korotkov avait mis au point un appareil de mesure ultra-sophistiqué avec un logiciel performant permettant l’analyse de ces mêmes mesures en instantané. Ce fut pour moi une véritable révolution !

L’Echo : Mais pourquoi as-tu opté pour cet appareillage ? Est-il le seul proposé sur le marché ? Quels ont été les critères qui ont guidé ton choix vers les système GDV ?

C.B. : Au fil des années et au fil des congrès et formation, j’avais déjà pu me faire une petite idée sur la question. Toutefois la priorité qui était la mienne fut essentiellement : la reconnaissance scientifique de la méthode au niveau international
En effet, j’ai très vite compris que le Pr Korotkov avait assis largement sa réputation à travers le monde. Tout d’abord, il a fait valider son système GDV-EPC (Electro-photonic caméra) par les hautes instances du ministre de la santé russe et du ministère des sports pour la préparation des athlètes de haut niveau avant les jeux olympiques entre autres… Puis très vite des publications scientifiques ont fait le tour du monde (près de 200 à ce jour tous domaines confondus !) et l’appareil est présent à l’heure actuelle dans 42 pays. Des congrès internationaux ont lieu tous les ans à Saint Petersbourg, en Belgique et en Italie principalement. En dehors de cela de nombreux symposiums internationaux réunissent des universitaires du monde entier qui se servent du système GDV pour démontrer et valider leurs travaux devant la communauté scientifique internationale.

L’Echo : Tu as eu l’occasion de participer activement au dernier symposium qui eu lieu en Irlande sur le thème des méthodes informatiques d’aide au diagnostic. Peux-tu nous faire un court résumé ?

C.B. : Ce symposium a eu lieu les 23 et 24 juin 2005 dans le cadre du très prestigieux « Trinity Collège » à Dublin. C’est le Professeur Konstantin Korotkov lui même qui m’en a fait la demande sachant qu’il était professeur de chaire durant ce symposium. En fait, j’avais utilisé le système GDV-EPC dans le cadre d’une expédition scientifique dans le secteur de l’Everest (Népal), expédition que je coordonnais en relation avec des confrères et un médecin, le Dr Alain Chaussé. Le thème traité était : « Optimisation des capacités physiologiques chez le sportif » sur un plan élargi mais considéré ici dans le cadre de conditions extrêmes (altitude, effort intense, température basse, etc…). Divers facteurs étaient pris en compte. Mon but était de démontrer qu’un corps bien préparé et surtout bien nourri pouvait endurer des efforts extrêmes. Au vu de la grande réussite de notre expédition, je pense pouvoir dire que c’est mission accomplie !
Ce symposium réunissait près de 150 médecins et scientifiqu du monde entier venant des plus grandes universités. Sur 280 publications soumises au « haut comité de lecture » du symposium, seulement 80 ont été retenues ! Ce qui m’a énormément rassuré, c’est le fait que les 6 conférences et publications faites à partir de l’utilisation du système GDV ont été toujours retenues sans exception ! C’est dire l’intérêt que la communauté scientifique porte à ce type d’imagerie novatrice ! Par ailleurs, il est à noter que ce type d’événement est très coté, paraît-il, au niveau de « l’échelle de valeur » quant à la reconnaissance.

L’Echo : Ce système d’imagerie est-il complexe à utiliser ?
C.B. : Tout au contraire, c’est relativement simple ! L’examen préalable prend 2 minutes et est absolument non invasif, indolore et sans aucune contre-indication. Il n’est même pas nécessaire de déshabiller le patient puisque la mesure du champ électro-magnétique du corps entier se fait à partir des doigts des mains uniquement. Le patient bénéficie d’un véritable « état des lieux » qui s’imprime automatiquement à partir de l’ordinateur. Tout ce se pratique en pleine lumière sans artifice particulier. C’est là que les scientifiques Russes ont réussi une prouesse technique hors du commun !

L’Echo : Quel type de mesure obtiens-tu à partir de cet enregistrement ?

C.B. : Le champ d’investigation est très large mais paradoxalement, l’interprétation des mesures est ultra simplifiée. Nous connaissons en quelques secondes le statut fonctionnel des différents systèmes organiques du corps (hyper, normo ou hypofonction). Tout est étalonné d’une manière très précise et chiffrée et surtout complètement reproductible dans des conditions stables. Il est même possible de déterminer l’interaction du stress ou de l’anxiété sur les déséquilibres énergétiques retrouvés sur tel ou tel système. La connaissance de ces paramètres nous oriente d’une manière précieuse quant aux techniques à mettre en place.
Enfin, le patient peut visualiser d’une manière claire son évolution et j’avoue que beaucoup sont surpris par la précision des mesures.

L’Echo : Est-il vrai que tu envisages de mettre en place une formation pour les ostéopathes dans le cadre de la formation continue ?

C.B. : Oui, car je trouve dommage que ce système ne soit pas plus connu en France. En effet, plus nous serons de praticiens à l’utiliser, plus nous pourrons démontrer ce que nous avançons, plus de publications scientifiques verront le jour, plus notre merveilleuse profession pourra enfin acquérir ses lettres de noblesse. N’oublions pas qu’à notre époque, tout se doit d’être démontré surtout lorsqu’on touche à la santé publique ! Voilà donc un moyen parmi d’autres qui me paraît intéressant mais surtout crédible.

A titre d’exemple de cas concrets, certains pourront consulter une publication que j’ai fait sur « les lombalgies d’origine viscérale et/ou psychosomatique » disponibles sur le site de la Chambre : cnosteo.com. Pour ceux désireux de continuer plus avant, consultez l’étude sur « l’optimisation des performances chez le sportif ». Pour tout autre question, n’hésitez pas à contacter :

Christian BORDES D.O.
Tél. 05 62 98 88 00