LES INFOS DE L' A.F.M.O.
A s s o c i a t i o n F r a n ç a i s e d e Médecine O r t h o m o l é c u l a i r e
Nutrition Cellulaire Active et prise en charge du sportif
Etude réalisée lors d'une expédition dans l'Himalaya
Notre étude a pour cadre un challenge sportif
d'envergure : près de 300 km à pied durant 18 jours pour
un groupe de 18 personnes dans le secteur de l'Everest
(Himalaya – Népal). Ce circuit comprend l'ascension de
plusieurs sommets à près de 6000 mètres et plus sur
cinq journées consécutives.
Les sujets : des marcheurs plus ou moins expérimentés
Les 18 sujets qui ont participé à l'étude sont de bons
marcheurs mais seulement sept d'entre eux avaient déjà
une ou plusieurs expériences himalayennes. Onze
n'avaient jamais expérimenté la haute altitude et ce
trekking constituait réellement une première !
Les objectifs : étudier l'acclimatation en haute altitude et objectiver l'intérêt d'une complémentation nutritionnelle chez le sportif
Compte tenu des efforts requis pour une pareille
expédition et des difficultés fréquemment rencontrées
dans ce contexte, notre but était de valider l'utilité d'une
complémentation personnalisée et suivie chez le sportif
dans une situation d'adaptation extrême.
Les moyens mis en oeuvre
1. EPREUVE D'EFFORT ET BILAN ECG
Ces techniques classiques ont pour but de déceler un
problème sous-jacent ou une incapacité temporaire à
l'immersion en haute altitude.
2. BILAN IOMET
L'analyse informatisée IoMET révèle à partir d'un
questionnaire ciblé le profil bionutritionnel. Celui-ci
permet, par une adaptation alimentaire et une cure de
compléments nutritionnels, de rééquilibrer les carences
et les excès pour optimiser le terrain.
3. BILAN ÉNERGÉTIQUE PAR IMAGERIE GDV
Le système de mesure GDV (Gas Discharge
Visualization) a été mis au point par une équipe de
scientifiques russes de l'université de Saint Petersbourg,
patronnée par le Professeur Konstantin Korotkov après
25 ans d'études approfondies sur la mesure des champs
électromagnétiques du corps. Dans la continuité des
travaux de Kirlian, ce procédé permet aujourd'hui, avec
un appareil de taille réduite et en deux minutes, de
mesurer le champ émis par chacun des dix doigts et
d'établir ensuite, avec un logiciel performant prenant en
compte les correspondances énergétiques, une
cartographie détaillée du statut fonctionnel de l'ensemble
de l'organisme.
En utilisant ou non un filtre spécifique qui absorbe les
fréquences liées à l'activité émotionnelle et mentale, on
peut comparer le statut fonctionnel global et celui qui est
lié uniquement à la vie végétative. Quand on connaît
l'influence des facteurs émotionnels sur les champs
énergétiques, cette distinction qui est une exclusivité de
cette technique est particulièrement intéressante.
Le GDV est officiellement agréé comme technique
médicale par le Ministère Russe de la Santé.
Actuellement, grâce à la collaboration de biophysiciens, de
physiologistes, de médecins et de chercheurs
universitaires du monde entier, les recherches autour de ce
procédé fournissent une base scientifique à la notion
d'énergie informationnelle au sein des êtres vivants.
Des congrès internationaux se déroulent chaque année en
Europe et à St Petersbourg, réunissant des médecins et
des chercheurs du monde entier utilisant ce système. Un
nombre croissant de cabinets médicaux et de centres
hospitalo-universitaires s'équipent de matériel GDV.
Ce système est aujourd'hui utilisé dans 42 pays.
Une préparation rigoureuse
L'épreuve d'effort et l'ECG ont été largement conseillés à
tous. Tous ceux qui nous ont communiqué leurs résultats
étaient dans les « normes ».
Pour chacun, en fonction de ses activités physiques
habituelles, il a été proposé un programme d'entraînement
individualisé durant les 5 mois précédant l'expédition.
Tous les participants ont effectué un bilan IoMET et ont
suivi, 1 à 2 mois avant le départ, une cure adaptée à leur
profil pour optimiser leur terrain, tout en respectant les
conseils alimentaires préconisés.
Les premières mesures GDV ont été pratiquées dès le
mois d'août dans les Pyrénées à 2600 m d'altitude lors
d'un week-end d'entraînement.
Elle ont permis d'avoir un bilan initial de référence pour
suivre l'évolution de chacun au fil du temps. Sur le plan
démonstratif et éducatif, le GDV aura permis à chacun de
se situer énergétiquement et de connaître les axes de
travail préférentiels qu'il était bon d'améliorer.
Limiter l'incidence des facteurs de prédisposition
Sur un groupe de 18 personnes la typologie et les facultés
d'adaptations sont différentes. Compte tenu que dans les
efforts d'endurance, le corps puise avant tout dans les
sucres et dans les graisses utilisés sous leur forme active
(glucose et acides gras), la résistance devrait être plus
importante pour ceux qui sont plus « enrobés ».
En début d'effort, c'est le glucose qui va être utilisé puis
les lipides présents dans les adipocytes. Au-delà d'un
certain effort, c'est la réserve protéique musculaire qui
commence à être utilisée pour alimenter la
néoglucogenèse.
Il est évident que plus le sujet est entraîné à ce type
d'effort et plus il aura eu l'occasion de s'immerger
régulièrement en altitude avant le départ, mieux il sera
préparé à une utilisation optimale des substrats
énergétiques. En revanche, les habitants des plaines
comme l'étaient quelques uns de nos participants étaient
sensés partir avec un handicap.
Pour limiter l'incidence de ces facteurs de prédisposition,
nous avons proposé et encadré des entraînements
physiques réguliers selon les besoins et les possibilités de
chacun, associé à une nutrition adéquate associant les
conseils issus du bilan IoMET et d'éventuelles
recommandations pour prendre un peu de poids et faire
des réserves (association de protéines et de farineux qui
favorise nettement l'assimilation de protéines par le biais
de la sécrétion d'insuline).
Optimiser le terrain individuel avant le départ
C'est le fondement du IoMET qui détermine un profil
individuel et permet de connaître les besoins de chacun
pour optimiser son terrain.
Il était intéressant dans notre projet de voir quels étaient
les handicaps et les risques spécifiques, au cours de
l'expédition, des différents terrains, afin de les corriger de
manière préventive (voir encadré).
Profil IoMET du sujet n°3
Il montre un terrain Hypoglycémique dominant
et la perturbation de trois autres terrains
Alimentation au cours du voyage et de l'expédition
Sur place, nous nous avons adopté la gastronomie locale
qui s'est avérée très goûteuse et a occasionné quelques
débordements par rapport à une alimentation idéale
dans un tel contexte. La complémentation bionutritionnelle
proposée par le IoMET s'est poursuivie
tout le temps du trekking et s'est enrichie avec les
objectifs suivants :
1. LIMITER LES CARENCES EN PROTÉINES COMMUNES AUX
EXPÉDITIONS EN HAUTE ALTITUDE
L'un des risques majeurs fréquemment rencontrés est la
fonte de la masse musculaire qui découle de deux
processus successifs :
– la néoglycogenèse qui se met en place spontanément
vient puiser dans la masse musculaire de précieuses
réserves pour pallier aux besoins majorés avec
l'altitude.
– une carence d'apport en acides aminés essentiels,
par raréfaction des apports protéiques de qualité due à
l'éloignement et à la difficulté d'approvisionnement,
empêche une synthèse suffisante pour combler les
pertes.
Le tableau d'amaigrissement progressif s'accompagne
fréquemment de signes associés tels que fatigue,
crampes et difficultés de récupération à l'effort. Pour
prévenir ce risque, nous avons enrichi nos petitsdéjeuners
de préparations protidiques de la gamme ERGYNUTRIL
2. INTÉGRER LES BESOINS DIÉTÉTIQUES SPÉCIFIQUES À
L'EFFORT D'ENDURANCE
Avec l'altitude, les réactions aérobies sont de moins en
moins efficaces par diminution progressive de la
pression partielle en oxygène. On observe souvent une
perte d'appétit et de vigilance. Un bon appétit et une
conservation du poids de départ constituent d'excellents
indices d'acclimatation.
Les besoins sont les suivants :
– Les glucides doivent couvrir plus de la moitié des
besoins caloriques. Ils comprennent 90 % des glucides
lents : riz complet ou ½ complet (riche en vitamine B15,
l'acide pangamique qui est un excellent oxygénateur
cellulaire), pâtes, céréales, etc. et 10 % de glucides
rapides (fruits secs, confiture, miel) en évitant le sucre
raffiné.
2. INTÉGRER LES BESOINS DIÉTÉTIQUES SPÉCIFIQUES À
L'EFFORT D'ENDURANCE
Avec l'altitude, les réactions aérobies sont de moins en
moins efficaces par diminution progressive de la
pression partielle en oxygène. On observe souvent une
perte d'appétit et de vigilance. Un bon appétit et une
conservation du poids de départ constituent d'excellents
indices d'acclimatation.
Les besoins sont les suivants :
– Les glucides doivent couvrir plus de la moitié des
besoins caloriques. Ils comprennent 90 % des glucides
lents : riz complet ou ½ complet (riche en vitamine B15,
l'acide pangamique qui est un excellent oxygénateur
cellulaire), pâtes, céréales, etc. et 10 % de glucides
rapides (fruits secs, confiture, miel) en évitant le sucre
raffiné.
Sujet n°3. Avant le départ (à gauche) et avant la cure bionutritionnelle, un champ vital perturbé en corrélation
avec le profil IoMET. Pendant l'expédition (à droite) : le diagramme montre un niveau important d'énergie par
adaptation maximale des systèmes corporels (malgré une altitude élevée : 4800 mètres).
– Les protides sont les briques de l'édifice et constituent
près de 90 % du muscle. Elles sont d'origine animale
(viande, oeuf, poisson ou fromage de Yack) et végétale
(lentilles, pois, haricots, soja) et doivent couvrir 15 % de
la ration.
– Les lipides couvrent le reste de la ration (35%) dans les
proportions suivantes : 2/3 acides gras insaturés pour
1/3 d'acides gras saturés. L'excès de graisses saturées
limite rapidement la performance en matière
d'endurance !
La gestion du contenu énergétique évite, la « flambée
des sucres ». Pour cela, on associe aux glucides une
ration protéique afin de retarder la combustion des
sucres. La courbe glycémique beaucoup plus plane ainsi
obtenue évite le pic glycémique suivi d'un pic insulinique
qui pèse lourd dans la balance, entraînant dans la
plupart des cas une dette énergétique qu'il est difficile de
rattraper durant l'effort !
3. FAVORISER L'HYPER-PERFORMANCE TOUT EN
PRÉPARANT LA RÉCUPÉRATION PAR UNE
COMPLÉMENTATION EN COURS D'EXPÉDITION
Pour compléter l'alimentation qui nous a été proposée
sur place et les complémentations proposées par le
IoMET, nous avons utilisé les produits suivants :
– ERGYNUTRIL : 1 sachet protéiné était systématiquement
associé au petit déjeuner à côté des glucides (porridge,
crêpes épaisses, pain, riz, etc.) et une barre protéinée
était prise au gré des envies durant l'effort (jusqu'à 2 par
jour) pour éviter les « en cas » trop riches en sucres
rapides.
– ERGYMAG pour prévenir les phénomènes d'acidification.
– ERGYCALM a été largement utilisé par nos marcheurs le
soir au campement afin de favoriser un retour au calme.
Ceci a permis une meilleure récupération et un
endormissement facilité malgré les nuits d'inconfort en
haute altitude. Nous avons ainsi évité la consommation de
somnifères susceptibles d'aggraver le M.A.M. (mal aigu des
montagnes) avec tous les risques que l'on connaît durant le
sommeil !
– Coca (en dilution homéopathique) qui s'est avéré une aide
remarquable pour nous acclimater.
– Guarana (poudre) des laboratoires Guayapi nous a permis
chaque fois que cela était nécessaire de disposer d'une
énergie « longue durée » durant des journées difficiles
d'ascension nécessitant un recrutement maximal de toutes
les fonctions énergétiques.
Mesures GDV effectuées au cours
de l'expédition
Nous avons procédé à un suivi régulier à diverses altitudes
avec toutes les précautions nécessaires afin de garantir la
fiabilité des mesures, malgré les conditions parfois
extrêmes. Cela nous a permis d'objectiver l'état de chacun
des participants à différents moments clés de l'expédition
en relation avec les données cliniques recueillies
parallèlement.
Des résultats étonnants
Le phénomène le plus surprenant fut la qualité des
champs énergétiques enregistrés au fur et à mesure
que nous montions en altitude (phénomène
inversement proportionnel à ce que nous imaginions
avant de partir !). Le meilleur niveau de forme fut
paradoxalement enregistré au camp de base (5200 m)
la nuit qui précéda la dernière ascension, malgré des
conditions de confort très précaires et une température
très basse (autour de –15°C à l'extérieur des tentes) !
Les preuves de la biodisponibilité
des compléments nutritionnels
1. UNE PROTECTION DE LA MASSE MUSCULAIRE
Nous sommes là devant la meilleure preuve de
biodisponibilité des produits utilisés. En effet de
nombreuses autres expéditions réalisant le même
circuit ont vu leurs sujets amaigris (jusqu'à 13 kilos !)
malgré une excellente forme générale et en dehors de
tout phénomène pathologique concomitant. Ici au
contraire, certains de nos sujets qui ont généralement
du mal à prendre du poids, ont pu prendre jusqu'à 3 kg
en tout.
2. UNE DÉSACIDIFICATION EFFICACE
ERGYMAG a été largement utilisée durant le séjour. Nous
avons ainsi évité l'apparition de crampes et de fatigue
musculaire, en désaturant l'organisme des acides
circulants. De ce fait, le rendement musculaire été
augmenté malgré le défaut d'oxygénation lié à l'altitude.
3. UNE PARFAITE RÉCUPÉRATION PHYSIQUE ET NERVEUSE
ERGYCALM a été également pris régulièrement pour
favoriser de meilleures nuits et un bon endormissement
tout au long du séjour. Nous prenions 3 doses dans un
verre d'eau un peu avant le coucher et ceci a permis, à
toutes les altitudes (sauf la première nuit à 5200 !), de
nous reposer d'une manière efficace. Ceci s'avère
capital durant un trekking comme celui là !
Mesures effectuées sur les Sherpas
Nous avons effectué des mesures GDV sur nos
accompagnateurs Sherpas qui sont habitués à vivre
dans ces conditions. La qualité très moyenne des
images obtenues nous a laissé perplexe quand on connaît
l'endurance extrême de ces peuples de l'Himalaya.
Ci dessous : une partie du groupe de l'expédition au sommet de
l'Island Peak à près de 6200 mètres d'altitude
Conclusion
Cette expédition demandait la mise en place de moyens
fiables pour nous permettre d'atteindre les objectifs fixés.
Nous avons fait en sorte, tant au niveau des entraînements
« relevés » physiquement qu'au niveau nutritionnel de nous
rapprocher de l'optimum « bio-cellulaire ». La prise en
compte de tous ces paramètres nous a permis de réussir le
challenge de manière surprenante et de revenir dans une
forme physique et psychologique tout à fait exceptionnelle.
Trois critères nous ont permis de vérifier notre excellente
adaptation :
– l'état de forme excellent à l'arrivée
– le poids qui n'a pas diminué (et même parfois augmenté)
au cours de l'expédition
– les images GDV
Cette étude nous a montré que le corps bien préparé a peu
souffert malgré d'énormes contraintes physiques
d'adaptation.
La différence observée avec les Sherpas qui n'ont pas
montré une aussi bonne adaptation nous montre
l'importance des compléments nutritionnels, dont ils n'ont
pas bénéficié et que nous avons utilisés autant dans la
préparation qu'au cours de l'expédition.
Nous n'avons pas trouvé d'autres causes capables
d'expliquer une réelle déficience énergétique mesurée chez
l'un des Sherpas étudié, alors que cette déficience n'a été
observée chez aucun des participants complémentés.
Christian BORDES
Kinésithérapeute, Ostéopathe
Diplômé d'état d'alpinisme
Chargé de la préparation des sportifs
Organisateur de l'expédition – Opérateur des mesures GDV